Arles
Vernissage le 5 juillet
Paul Cupido
Chloé Azzopardi
Dans l’étreinte fugace de la lumière, des instants suspendus révèlent la danse subtile de l’existence. Telles des particules cosmiques, les destins de Paul Cupido et Chloé Azzopardi se sont croisés et ont dévié de leur trajectoire initiale pour donner naissance à une symbiose artistique, un nouveau souffle, incarné dans l’exposition « Résonances ».
Intitulée « Résonances », l’exposition présentée à la Fisheye Gallery dans le cadre des Rencontres Photographiques d’Arles se déploie en deux chapitres, mettant en lumière les univers distincts mais complémentaires des artistes Paul Cupido et Chloé Azzopardi. Leur rencontre en 2019 à la résidence d’artistes Can Serrat marque le début d’une collaboration artistique intense. À l’époque âgée de 24 ans, Chloé Azzopardi assiste ponctuellement l’artiste hollandais renommé Paul Cupido dans ses projets artistiques. Un peu plus tard, ils décident de développer un projet à la dune du Pilat, où Chloé accompagne Paul dans la création d’objets et prend le rôle de performeuse. D’autres collaborations suivront. De ces nombreuses rencontres naissent une réelle complicité, où l’harmonie laisse éclore la beauté et où la créativité s’épanouit dans l’imprévisible.
Les deux artistes sont réunis pour la première fois en galerie. L’exposition, conçue en écho, accueille les œuvres délicates et envoûtantes de Paul Cupido, maître de la poésie visuelle. Utilisant des techniques uniques telles que l’impression sur papier japonais, Cupido explore les frontières du rêve à travers des paysages suspendus et des haïkus. Sensible au caractère éphémère de toute chose, il approche ses sujets avec délicatesse, relayant le processus photographique au second plan lors de ses prises de vue. Entre clair-obscur et crépuscule, là où la lumière rencontre l’ombre, la silhouette de Chloé Azzopardi émerge, témoignant de leur rencontre il y a quelques années. L’exposition arlésienne met en avant les œuvres caractéristiques de l’artiste hollandais, dont certaines ont été réalisées en collaboration avec Chloé, mais elle est également enrichie des créations photographiques et sculpturales de la jeune artiste française, offrant ainsi un harmonieux mélange.
Dans la deuxième salle, les œuvres visionnaires de Chloé Azzopardi se dévoilent sous le titre intrigant de Non technological devices. À travers cette série, débutée à la Villa Pérochon en 2022, l’artiste défie les limites de la technologie et de la réalité hyper- artificielle en fusionnant le corps avec la nature. Ses photographies transcendent le technologique pour révéler des objets énigmatiques façonnés à partir d’éléments organiques, nous interrogeant sur la relation entre l’Homme et son environnement. L’artiste accompagne ses images d’objets qu’elle a elle-même réalisés, utilisant brindilles, coquillages et autres éléments naturels trouvés au sol.
Cette exposition, présentée à Arles du 1er juillet au 30 août, invite les visiteurs à s’évader dans un monde où la poésie visuelle prend vie et où deux regards distincts se rejoignent dans une harmonie de création.
La gallery sera exceptionnellement fermée le 8 et 9 décembre 2023
Paris
2, rue de l’Hôpital Saint-Louis
75010 Paris
Arles
19, rue Jouvène
13200 Arles
contact@fisheyegallery.fr
+33(0)1 40 37 24 19
La gallery sera exceptionnellement fermée le 8 et 9 décembre 2023
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2, rue de l’Hôpital Saint-Louis
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