Paris
Vernissage le 11 avril
À travers un documentaire d’anticipation, Alice Pallot questionne l’impact des activités humaines sur l’environnement. Empreintes d’un imaginaire science-fictionnel, ses photographies intriguent et dévoilent des problématiques invisibilisées à travers sa vision d’un futur proche.
Le projet Algues Maudites, a sea of tears, a été initié dans le cadre de la Résidence 1+2 en collaboration avec le Centre Wallonie-Bruxelles et le soutien de WBI. Il a été réalisé en deux phases : en Bretagne en collaboration avec l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre puis à Toulouse avec les scientifiques du CNRS Occitanie-Ouest. Alice Pallot s’intéresse aux algues vertes qui prolifèrent depuis de nombreuses années en Bretagne, dans les eaux littorales ainsi que dans certains fleuves. Véritable problème environnemental et sanitaire, ces algues génèrent une pollution visuelle, olfactive, mais aussi toxique. Lorsqu’elles ne sont pas ramassées, elles libèrent un gaz, l’hydrogène sulfuré (H2S). Alors hautement concentré, ce gaz devient nocif et mortel. La multiplication de ces algues est induite par résultante des déchets de l’agriculture intensive et conséquence du réchauffement climatique, elle contribue à créer des paysages morbides, sans vie organique et à l’aspect figé.
Algues maudites, a sea of tears est articulé en chapitres narratifs mélant témoignages, constats, expérimentations, documents scientifiques et imaginaires poétiques. En évoquant la toxicité réelle bien qu’imperceptible des algues ainsi qu’en capturant un phénomène naturel : la réalité des milieux anoxiques (lorsque l’environnement est dit anoxique, c’est que la réduction d’oxygène est telle qu’il y a asphyxie.), Alice Pallot souhaite nous mettre face à la fragilité et l’imprévisibilité du monde naturel mis à l’épreuve et à l’effondrement de la biodiversité et de ses écosystèmes. À travers le film « Anoxie verte », elle interroge également les spectateur.ices sur les conditions futures d’habitabilités de la terre, nous montrant des organismes résilients au manque d’oxygène. L’artiste questionne une crise actuelle à travers un processus plastique qui pousse les frontières du medium photographique, utilisant la pollution visuelle comme filtre photographique et réalisant des images sans retouches.
La gallery sera exceptionnellement fermée le 8 et 9 décembre 2023
Paris
2, rue de l’Hôpital Saint-Louis
75010 Paris
Arles
19, rue Jouvène
13200 Arles
contact@fisheyegallery.fr
+33(0)1 40 37 24 19
La gallery sera exceptionnellement fermée le 8 et 9 décembre 2023
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